Le photovoltaïque est une technologie fiable, durable et sûre lorsque l’installation est correctement conçue et posée. Pourtant, chaque année, certains incidents médiatisés, incendies, échauffements, fuites, électrocutions renforcent l’idée que les panneaux solaires seraient dangereux.
En réalité, ce n’est ni la technologie, ni les panneaux, ni les onduleurs réputés qui posent problème dans la plupart des cas : ce sont les erreurs de pose, le non-respect des normes, ou l’absence de qualification de certains installateurs.
En tant qu’installateur 100 % spécialisé photovoltaïque, C2E Energy intervient régulièrement sur des expertises où les incidents auraient pu être évités… avec une bonne installation dès le départ.
Cet article fait le point sur les risques réels, les causes fréquentes et surtout les bonnes pratiques pour sécuriser une installation solaire.
Les incendies : un risque rare mais presque toujours lié à une mauvaise installation
Les incendies liés au photovoltaïque sont très médiatisés, comme l’illustre le cas récent de panneaux ayant déclenché un feu de toiture dans le Doubs ou dans un collège du Gers, parfois même à plusieurs reprises. Pourtant, la littérature technique et les retours d’experts concordent :
➡ dans l’immense majorité des cas, l’origine du feu n’est pas le panneau lui-même, mais une malfaçon ou un raccordement défectueux.
Les causes techniques les plus courantes :
Connecteurs mal sertis : un sertissage incorrect crée une résistance anormale → échauffement → arc électrique → départ de feu.
Connecteurs incompatibles (marques mélangées) : tolérances différentes, mauvais clipsage → point chaud.
Câbles endommagés, écrasés ou mal protégés : frottement contre une tuile, une gouttière, une arête métallique → isolation fragilisée → risque d’arc.
Absence de coupe-circuits ou de protection DC : non-conformité aux normes.
Exemple réel rencontré lors d’une expertise
Un câble légèrement abîmé lors de la pose mais visuellement « acceptable » n’a pas été remplacé.
Cinq ans plus tard, l’échauffement progressif a fait fondre l’isolation, provoquant un arc et un départ de feu sous toiture.
Ce n’est pas le matériel qui était en cause, mais une négligence au moment de l’installation.
Les arcs électriques : le danger invisible
Les arcs électriques sont l’une des causes principales de départ de feu dans une installation solaire.
Selon les spécialistes, ils surviennent lorsque le courant continue de circuler malgré une rupture ou un défaut de contact dans le circuit DC.
Pourquoi sont-ils dangereux ?
température pouvant dépasser 3 000°
propagation rapide
invisibles au début
souvent situés en toiture → surveillance difficile
Causes fréquentes :
câbles mal fixés ou soumis au vent
connecteurs débranchés ou mal encliquetés
infiltrations d’eau dans une boîte de jonction
vieillissement accéléré par UV ou chaleur
Là encore, la qualité de pose fait toute la différence.
Infiltrations et fuites : le PV n’est pas en cause… le système d’intégration, oui
Contrairement à une idée reçue, les panneaux solaires ne percent pas la toiture.
Les fuites proviennent surtout :
d’une mauvaise intégration au bâti,
d’un système d’étanchéité mal installé,
d’une sur-toiture mal ventilée,
d’erreurs de perçage ou de scellement.
Les systèmes d’intégration nécessitent une maîtrise technique et un respect strict des avis techniques (ATE, ETN, règles professionnelles), comme indiqué dans la documentation de référence (photovoltaique.info).
Une installation mal posée peut entraîner :
infiltrations d’eau,
dégradations de charpente,
développement de moisissures,
perte de performance.
➡ Une installation en surimposition bien réalisée reste la solution la plus sûre et la plus durable.
Risques d’électrocution : un danger maîtrisé quand l’installation est aux normes
L’électrocution est un risque réel sur la partie courant continu (DC), notamment avant l’onduleur.
Cependant, ce risque est extrêmement faible lorsque :
les normes NFC 15-100 et UTE C15-712 sont respectées,
l’onduleur (ou micro-onduleurs) est correctement dimensionné,
des protections DC/AC sont présentes,
le câblage est correctement fixé et protégé,
les coffrets sont certifiés et adaptés.
Les incidents observés proviennent souvent de :
câbles laissés libres en toiture,
gaines non prévues pour le DC,
absence de parafoudre,
onduleur sous-dimensionné ou mal ventilé.
Mauvais choix de matériel : un risque secondaire mais à ne pas négliger
Bien que plus rare que les erreurs humaines, certains risques proviennent également du choix de matériel bas-de-gamme, notamment :
onduleurs à faible rendement ou mal refroidis,
connecteurs génériques incompatibles,
panneaux de provenance douteuse,
absence de certification (CEI, ISO, TüV).
Cependant, les incendies dus uniquement au matériel sont très rares.
Les études montrent que les équipements certifiés et de fabricants reconnus présentent un niveau de fiabilité très élevé.
Le vrai problème : l’arrivée massive d’installateurs non spécialisés
Avec le boom du photovoltaïque, de nombreux acteurs se lancent :
chauffagistes,
couvreurs,
plombiers,
électriciens polyvalents,
auto-entrepreneurs formés en quelques jours.
Le problème n’est pas leur bonne volonté, mais l’absence d’expertise spécifique.
Un installateur qui ne fait du solaire qu’occasionnellement ne voit pas les micro-détails qui évitent les incidents.
C2E Energy, au contraire, ne fait QUE du photovoltaïque.
C’est ce niveau de spécialisation qui garantit la qualité et la sécurité sur le long terme.
Comment garantir la sécurité d’une installation photovoltaïque ?
1. Choisir un installateur expert et spécialisé
L’expérience ne s’invente pas :
un installateur dédié au photovoltaïque identifie immédiatement les risques invisibles pour un non-spécialiste.
2. Suivre les normes et préconisations
normes NFC 15-100 et 15-712
avis techniques du CSTB
règles professionnelles du SER
recommandations des fabricants
3. Utiliser du matériel certifié
Même si la pose est le facteur déterminant, il est essentiel d’utiliser :
des connecteurs compatibles,
des panneaux certifiés,
des onduleurs éprouvés,
des systèmes d’intégration approuvés.
4. Installer un dispositif anti-arc (AFCI)
Certains onduleurs et optimiseurs intègrent désormais une détection d’arc DC capable d’interrompre le circuit en cas d’anomalie.
5. Réaliser un entretien régulier
vérification des connecteurs
contrôle visuel de la toiture
nettoyage léger si nécessaire
analyse des performances
Un contrôle professionnel tous les 2 à 3 ans est recommandé.
Conclusion : les panneaux photovoltaïques ne sont pas dangereux, les mauvaises installations, si.
Les incidents liés au solaire ne sont pas une fatalité. Ils ne sont pas inhérents au matériel.
Ils proviennent à 80–90 % de malfaçons, mauvais raccordements, poses bâclées ou non-conformes.
Avec un installateur expert qui maîtrise :
✔ les normes,
✔ les bonnes pratiques,
✔ les marques fiables,
✔ la sécurité DC/AC,
✔ le bon dimensionnement,
… une installation photovoltaïque est extrêmement sûre, durable, performante et fiable.
Chez C2E Energy, nous faisons du photovoltaïque notre métier, pas une activité secondaire.
Une installation bien posée sécurise votre maison et votre entreprise, augmente le rendement et vous protège contre les risques tout en valorisant votre investissement.
